Le premier ministre dans un geste d'apaisement envers les français accepte de dévoiler certains pans de sa vie privée, et surtout sur la question que le pays entier se pose : Pourquoi Elisabeth Borne s'appelle t'elle Borne ? Nous avons obtenu en exclusivité mondiale ses confessions. Témoignage.

D'abord un peu d'histoire. En 1959 à Bornéo, Pedro Borneto et Juanita Bornita, les parents d'Elisabeth se rencontrent. Le couple se marie très vite et envisage de quitter leur ile de Bornéo (qui fait chier tout le monde) pour s'installer dans un autre pays. Une fois le couple marié, il changent de nom, ils s'appelleront Borne.

C'est alors que Juanita trouve un vieux jeu de fléchettes ainsi qu'une carte du monde dans une poubelle. Positionné à six mètres de la carte, le premier pays touché par la fléchette sera celui dans lequel le couple s'installera. Malheureusement Par chance, ça tombe sur la France au bout de 25 essais, le couple Borne est donc sur le chemin du départ qui aura lieu quelques années plus tard.

A l'âge de trois ans, la petite Elisabeth accompagnera ses parents jusqu'à l'aéroport. "Comme mes parents n'avaient pas de véhicule, nous faisons le voyage à pied jusqu'à l'aéroport situé à 50 kilomètres, et les bagages sont entreposés dans deux brouettes qu'ils amènent avec eux. Moi comme une bonne Borne, j'ai fait comme eux, toute la route à pied !".

"C'est maman qui prenait les deux brouettes, elle était très sportive et faisait de la musculation. C'est alors que papa, une fois que nous sommes arrivés à l'aéroport, se rend compte qu'il a oublié son passeport, un accident terrible se produit, il y a un coup de vent, la brouette se lève et se dirige vers la tête de papa et lui abîme un peu le visage, ce sera sans trop de gravité, papa sera juste un peu déformé, il est un peu sonné et ne tient plus trop debout".  

 

Borne, un nom sévèrement kilométré

 

Le premier ministre nous confie qu'à Bornéo, sa famille travaillait sur les routes de père en fils. 

Mon père par exemple passait son temps à dormir à travailler sur le bord des routes. Il était habillé en jaune citron, se positionnait sur une route pour avertir les vélos, les charrettes les bœufs ou les piétons qu'il y avait un virage et qu'il fallait ralentir, et même si possible repartir en marche arrière pour éviter le virage en partant dans l'autre sens. Ma mère faisait les peintures sur les routes et tabassait immédiatement ceux qui roulaient sur la peinture fraîche".

C'est assez étrange, mais les habitants de Bornéo n'aiment pas les virages sur les routes, ce qui fait que la population locale emprunte souvent le même chemin. Au bout de trois ou quatre kilomètres il y a un virage et on repart dans l'autre sens, on fait ainsi beaucoup de kilomètres sans prendre trop de risques avec des virages".

Arrivé en France, le couple Borne cherche du travail. "Avec un nom comme le notre, papa est immédiatement embauché pour travailler sur les routes, il sera habillé en jaune et sera chargé de placer des bornes kilométriques sur le bord des routes".

Mais le père d'Elisabeth Borne ne travaille pas seul puisqu'il fait travailler sa fille aussi de manière gratuite. "J'ai un souvenir ému de cette époque, papa me disait cours là bas, le plus loin possible et quand tu t'effondres de fatigue, papa posera une borne là ou tu tomberas. J'ai encore en mémoire ses propos quand il me disait : ton truc à toi, c'est de faire des kilomètres, tu t'appelles Borne !".

 

Vous êtes bornée. Non, je m'appelle Borne.

 

En campagne électorale, Elisabeth Borne fait face à des incompréhensions que son nom peu commun suscite. "Il m'arrive de discuter avec un cul-terreux citoyen, il me dit parfois "vous êtes bornée". Je réponds toujours, "non je m'appelle Borne, ça se prononce Borne". Autre anecdote de campagne, "un jour quelqu'un m'a dit, vous êtes comme tout le personnel politique, vous avez beaucoup d'heures de vol. j'ai répondu : ah non, je ne connais pas l'aviation, je n'ai jamais piloté d'avion, par contre j'ai fait beaucoup de kilomètres".

"Je raconte parfois que quand je suis en déplacement, je demande à mon chauffeur de s'arrêter près d'une borne, pour que je lui fasse une accolade. J'ai l'impression que toutes ces bornes sont un peu comme mes sœurs, je fais toujours un selfie avec elles".