Alors que les français redécouvrent les vertus du col roulé grâce à Bruno Le Maire, nous apprenons qu'une tentative de meurtre aurait été orchestrée par un col roulé mal embouché. Nous avons envoyé nos meilleurs journalistes pour faire la lumière sur cette affaire. Témoignage.

 

Prostré sur son fauteuil, Serge est encore traumatisé et tremblotant de terreur.

La rédaction : Serge, que s'est il passé ? Comment cette affaire a commencé ?

 

Serge : Eh bien, quand Bruno (Serge précise qu'il n'est pas maire mais ministre) dit que le col roulé doit devenir notre meilleur ami, et que grâce à lui, on peut survivre à -20° en hiver, j'avoue que je ne savais pas ce qu'était un col roulé. Je pensais que c'était un variété de coq. J'ai donc décidé d'aller m'acheter un col roulé dans le premier magasin que j'ai trouvé.

 

La rédaction : Vous étiez content ?

 

Serge : Oui, à presque 50 ans j'avais encore appris quelque chose. Cet achat a été l'un des plus grands moments de mon existence, c'était une véritable extase. Quand j'ai eu mon col roulé, j'étais fier comme une pintade. Je l'ai mis sur une chaise en face de moi, et j'ai débouché une bouteille d'eau de cologne pour fêter l'événement.

 

 La rédaction : Mais votre relation a très vite mal tourné...

 

Serge : Oui. J'ai enfilé le col roulé et j'ai été surpris car il n'y avait pas de trous pour les bras, c'était bizarre. J'avais vu Bruno Le Ministre et il avait des bras qui sortaient. Mon col roulé avait un problème, et comme je n'avais plus de bras, j'ai du le garder pendant trois semaines sur moi. Je vous dis pas les difficultés que j'ai eu pour manger et pour les autres gestes de la vie quotidienne.

 

La rédaction : Comment avez-vous fait pour manger par exemple ?

 

Serge : La première fois, j'ai réussi à attraper une boite de lentilles (précision de Serge : pas les lentilles pour les yeux) et pour l'ouvrir, je l'ai tapée avec mon front. Au bout d'un certain temps, je me suis endormi avec un gros mal de tête. Deux jours après, j'ai réussi à l'ouvrir mais ma tête avait triplé de volume et puis une idée m'est venue à l'esprit. J'ai alors commencé à bouger les épaules et les orteils et petit à petit, j'ai pu remonter le col roulé.

 

La rédaction : Mais le cauchemar continue...

 

Serge : Oui. Le col roulé est remonté au niveau de ma tête mais il y es resté. J'étais dans le noir et je ne voyais plus rien, je me suis cogné dans tous les murs. C'était horrible, j'en suis encore traumatisé. Je me suis couché en attendant que l'hiver arrive. 

 

La rédaction : Et au bout de plusieurs jours, la fin a fini par arriver.

 

Serge : Je n'en pouvais plus, et j'ai décidé de manger le col roulé pour m'en sortir. Au bout de plusieurs jours, j'ai pu enfin me libérer de mon col roulé en le consommant en grande partie. J'ai ensuite appelé la police pour le dénoncer, la police est arrivée et elle a embarqué le col roulé qui a été placé en garde à vue pour tentative de meurtre. Les policiers en ont profité pour me dire qu'il faudra chauffer à 19° maximum et qu'ils reviendraient  en hiver pour contrôler avec des spécialistes du contrôle.

 

La rédaction : Avez-vous des nouvelles du col roulé ?

 

Serge : Non je n'en veut pas, il a essayé de m'éliminer, les cols roulés c'est dangereux. Ce sont des objets dangereux et méchants, Bruno Le Ministre devrait faire attention, il pourrait lui arriver la même chose !

 

 

 

ndlr : Après enquête, il s'avère que le col roulé était un vrai col roulé, mais Serge l'avait enfilé par la manche, il s'est ensuite retrouvé compressé puisque c'était un col roulé taille 12 ans. Bruno Le Maire pourrait il faire l'objet de poursuites pour avoir présenté cet objet inconnu et dangereux sans un mode d'emploi détaillé ? Les français seront ils roulés par le col roulé ou Serge est-il particulièrement con ?