Le sympathique ministre du budget a été touché par un virus de popularité ces derniers jours, son état a été jugé inquiétant par les médecins mais ces derniers se montrent aujourd'hui rassurants, tout devrait rentrer dans l'ordre d'ici peu. Entrevue.

Le Pr Gabert, chef du service des maladies infectieuses et tropicales nous apporte son éclairage :

"Cette rémission est rarissime, habituellement le virus de popularité touche les gens fragiles et ne disparait pas, vous le gardez toujours avec vous, il est très difficile à faire partir, c'est un peu comme des morpions si vous préférez ou des punaises de lit".

Que faut-il faire pour se débarrasser de ce virus ?

Pr Gabert : "Chez les gens très fragilisés, pas grand-chose. Il faudrait prévoir une période de rééducation importante, apprendre à parler comme il faut, ne plus avoir une attitude de beauf, arrêter de manger avec les doigts et de boire de la bière. Pour les plus fragiles qui côtoient la populace, c'est quasiment impossible. En plus le coût de ce traitement est élevé et pour les trop populaires ce n'est pas rentable".

Mais pour le ministre ça a fonctionné pourtant !

Pr Gabert : "Oui mais il fréquentait peu le peuple, évitait de lui parler et surtout il prenait le soin de se laver les mains dès qu'il était en contact avec un membre trop populaire. Son attitude de mépris de classe l'a sauvé, on peut s'en réjouir".

Quels sont les effets de cette maladie ?

Pr Gabert : "C'est insidieux, vous commencez par manger avec les doigts des aliments populaires comme des chips et des pizzas, et puis vous parlez à des gens populaires et quand vous commencez à les trouver sympathique, il est presque trop tard. On atteint le point de non-retour si on n’intervient pas très vite".

Gerald Darmanin nous confie la voix encore tremblante par l'émotion avoir pris conscience de sa descente aux enfers quand il s'est réveillé dimanche dernier en sueur. Il venait d'acheter la veille dans un Super U, un pack de bière bon marché, des chips et des knackis Herta. Le comble de l'horreur souffle t'il.

La rédaction lui souhaite un prompt rétablissement.