C'est une histoire particulière que nous vous racontons aujourd'hui. Un de nos reporters stagiaire s'est rendu (la peur au ventre) en Transylvanie dans le château du comte Dracula pour recueillir son témoignage sur le confinement. Un reportage exceptionnel.

Après avoir attéri à Bucarest, le stagiaire s'est dirigé vers le château de Bran en Transylvanie à la rencontre du célèbre comte. Le froid et le brouillard étaient présents comme souvent dans cette région mais heureusement notre envoyé spécial était bien couvert pour résister à ces quelques - 40 °.

Une fois présent dans le château, la première chose qu'il remarque c'est que la température est meilleure. La pièce principale ambiance tamisée, est éclairée par de multiples bougies parfumées, à la vanille, à la rose et aux choux de Bruxelles.

Malheureusement, dès son arrivée le stagiaire est pris de nausée et vomit ses tripes sur le sol de l'immense pièce. C'est peu après que le comte Dracula arrive avec sa grande cape noire et ses dents affûtées.

Pendant que le majordome s'affaire à nettoyer le vomi en poussant des jurons, nous nous installons dans de confortables fauteuils rouge sang.

Nous interrogeons le comte sur sa vie depuis l'apparition du virus :

"C'est devenu un cauchermar" commence Dracula avec sa voie rauque et sa peau blanche. "Je suis affamé et je n'ai plus de visiteurs à me mettre sous la dent, depuis ce virus le pays entier est confiné. La police est partout, même autour du château. Si je mets une dent dehors, ils me tirent dessus avec du matériel militaire spécial".

- Pouvez vous sortir la nuit ?

"Je ne peux que sortir la nuit imbécile ! Mais c'est difficile. Ils peuvent me trouer la peau. Je me suis récemment transformé en chauve-souris, ils m'ont tiré une balle dans l'aile ces vauriens. J'ai du rentrer immédiatement au château et cicatriser mes blessures en me léchant pendant 3 heures".

- Comment faites-vous pour votre alimentation ?

"J'ai du trouver des alternatives. Mon majordome n'arrête pas de bouffer. Il mange tout ce qui lui tombe sous la main, rats, tarentules, crotales, macaronis et pois chiches aussi". Il fait le plein de sang et après on en extrait un peu avec une seringue pour que je puisse me nourrir. Depuis deux jours, il tousse ce con, je me demande s'il n'a pas attrapé le coronavirus".

- Cela doit être difficile ce confinement..

"Oui, j'en ai marre d'être confiné. Je ne peux plus mordre personne. Je passe mes journées à dormir dans mes cercueils et une partie de la nuit aussi. Dites-moi, vous avez l'air bien en chair... Quel est votre petit nom mon petit ?

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 Nous avions une liaison directe depuis le château. Mais depuis, nous n'avons pas de nouvelles de notre stagiaire. On ne se rappelle pas de son identité, d'ailleurs etais-ce un garçon ou une fille ? Il reviendra peut-être.

Nous recrutons des stagiaires. Si vous êtes intéressés pour partir à la recherche de notre précédent stagiaire perdu quelque part dans les Carpates, vous pouvez nous contacter. Les frais de déplacement, de restauration et autres sont bien sur à votre charge.