Sale période pour Alice Coffin. Après avoir été agressée par des fleurs à Rouen lors d'une conférence sur le féminisme, la conseillère de Paris a subi une autre agression violente chez elle. Enquête et témoignage dans cet article.

Vous en avez été tous témoins tant les médias en parlent et de nombreux intervenants, les larmes aux yeux, apportent leur soutien à la militante féministe agressée. A Rouen, alors qu'Alice était gentiment assise sur l'estrade, un homme blanc et en costume (probablement équipé d'une verge, alors qu'Alice n'en a plus) s'est mis à genoux devant Alice Coffin et lui a offert un bouquet de fleurs. 

 

Les fleurs du mal

 

Au delà de cette terrible agression d'extrême droite, Alice Coffin a été aussi victime de propos lesbophobe et violents puisque ce dangereux individu lui a dit en plus 'je sais que vous ne mangez pas de ce pain là mais je me permets de vous offrir des fleurs'.

Malgré tout, et suite à cette violence inouïe la conférence a pu se poursuivre paisiblement. De retour chez elle, la militante enfile son pyjama à l'image de Barbie et va se coucher vers 17h30 pour une bonne nuit de sommeil de 18 heures environ.

Et là, dans la nuit c'est le drame. Alice Coffin subit une autre agression, chez elle cette fois.

 

Agressée par son oreiller

 

Entre 1h23 et 5h48, un oreiller Qu'Alice coffin avait placé sur une armoire à côté de son lit fait exprès de tomber sur la pauvre victime qui se réveille en sursaut et en sueur.

La police se rendra rapidement sur les lieux de l'agression et mettra en garde à vue l'oreiller agresseur. L'enquête démontrera si l'oreiller est un militant d'extrême droite.

Suite à cette nouvelle agression, les soutiens de la militante ont été de nouveau pris de sanglots et se sont lamentés sur les idées de l'extrême droite qui contamine désormais même les oreillers et les traversins.

Nous avons réussi à contacter Alice Coffin, encore bouleversée, qui nous a apporté son témoignage :

 

La rédaction : Vous étiez vous remise de l'agression de Rouen ?

AC : A peine, j'étais encore tétanisée par la peur. Voir cet individu blanc et ravagé par le masculinisme me tendre des fleurs a été un traumatisme réel. Je me demande toujours comment les femmes peuvent endurer de telles humiliations et tortures. Si nous arrivons au pouvoir, il va falloir que nous les mettions au zoo.

La rédaction : Qu'est il arrivé au bouquet et à ce terrible individu qui vous l'a offert ?

AC : J'ai demandé à un exorciste de venir s'occuper des fleurs du mal, mais il a refusé de venir. J'ai demandé qu'on enferme le bouquet dans une caisse de bois, qu'on y mette de l'acide sulfurique dessus et qu'on l'enterre. Et pour le masculiniste blanc, j'ai demandé la même chose....

La rédaction : Quels étaient vos rapports avec votre oreiller ?

AC : Je l'utilisais il y a très longtemps mais je m'en étais séparée depuis. Je le trouvais trop blanc, il refusait de se plier comme il faut, je le trouvais un peu réfractaire.

La rédaction : Savez-vous si cet oreiller était un militant politique d'extrême droite ?

AC : Il ne m'en a jamais parlé, mais ça ne m'étonnerait pas. Il est resté pendant des années sur l'armoire et le jour même de l'agression, il me tombe dessus en pleine nuit. Il devait avoir sa carte au RN.

La rédaction : Comment cela s'est il passé ?

AC : Il a probablement tenté de m'étouffer en me tombant dessus. Comme j'étais choquée par l'agression aux fleurs, j'ai réagi très vite et je l'ai violemment repoussé. Je lui ai donné des coups de poings et de pieds. J'ai hurlé pour alerter les voisines.

La rédaction : Les voisines ? Vous voulez dire les voisins ?

AC : Ah non. Les voisines. J'ai un cri de guerre qui n'est que pour les voisines. C'est un truc entre nous, quand je chante en hurlant chapi-chapo elles arrivent. Elles ont appelé les mecs violents, comment on les appelle déjà ?

La rédaction : La police ?

AC : Ah oui c'est ça. J'espère qu'il ne va pas s'en sortir avec tous ces flics d'extrême droite... 

Comme toutes les pleureuses habituelles, tous les représentants du camp du bien, nous apportons tout notre soutien à Alice Coffin victimes de terribles agressions en séries.