Après le terrible drame de Villeneuve la garenne, le ministre de l'intérieur est remonté contre la portière qui pourrait être radicalisée mais aussi contre la révolte des banlieues. Depuis cet accident, de nombreux quartiers émotifs se rebellent, le ministre de l'intérieur souhaite un renforcement des sanctions qui seraient particulièrement sévères. Détails sur ce nouvel arsenal répressif.

Le ministère de l'intérieur et le ministère de la justice travaillent de concert pour proposer de nouvelles sanctions contre les délinquants de banlieues. Depuis plusieurs jours, les banlieues s'embrasent, c'est pour mettre un terme à ces agissements que Christophe Castaner et Nicole Belloubet souhaitent renforcer les sanctions contre les racailles jeunes de cités.

D'après les premiers éléments, chaque délinquant pourrait désormais écoper de tapes sur la main et d'un stage de citoyenneté. Alors que rien n'est encore voté, cette sanction suscite déjà l'inquiétude et le tour de vis répressif interroge.

Les réseaux sociaux témoignent de cette interrogation : "pourquoi une telle répression, c'est désormais un état policier" "un stage de citoyenneté et pourquoi pas la peine de mort tant qu'on y es ?" "l'usage des LBD aurait été plus judicieux adapté et moins sévère"...

Cependant si le stage de citoyenneté est annoncé comme obligatoire, la tape sur la main serait adaptée en fonction du délit.

Une source anonyme du ministère de la justice nous indique que cela irait d'une tape pour un vol à cinq tapes sur la main pour un meurtre et trois pour un viol. Les tapes sur la main seront données par le magistrat lui même. Si l'acte commis est particulièrement grave, le délinquant pourrait en même temps avoir droit aux "gros yeux" du magistrat.

Christophe Castaner se réjouit "on va leur coller en plus un stage de citoyenneté, les délinquants ne s'en remettront pas".