Alors que le conflit entre la Russie et l'Ukraine n'en finit pas de faire la une de l'actualité, le gouvernement français est empêtré dans la polémique sur les cabinets de conseils, notamment Mc Kinsey. A l'heure où on apprend que le gouvernement a dépensé 2,4 milliards d'euros en cabinets de conseils depuis 2018 et que Mc Kinsey ne paie aucun impôt en France depuis 10 ans, un nouveau rapport de l'entreprise fait scandale. Enquête de notre envoyé spécial.

"Le Sénat me fait chier" s'écrie le chef de l'État mal rasé, fatigué et usé par tous les problèmes qui l'accablent alors que la photographe s'exclame "Oui comme ça monsieur le président, relevez le menton un peu plus haut et froncez les sourcils, c''est parfait". "en noir et blanc, c'est plus joli" indique t'elle.

Le président est agacé et n'est pas bien. Le nouveau rapport qu'il a commandé pour savoir s'il devait manger à la cantine un steak frites ou un kebab est tombé dans les mains du Sénat qui s'interroge sur l'utilité de ce nouveau conseil.

Le ministre de la santé Olivier Véran se justifie devant le Sénat : "Le président a souhaité commander ce rapport pour dénouer un conflit intérieur depuis l'enfance et en même temps faire face au règlement intérieur très strict de la cantine, car oui on ne plaisante pas avec l'argent public : C'est un plat principal et pas deux. Même le président ne peux pas faire changer le règlement intérieur car lui il aurait souhaité pouvoir manger un kebab et un steak-frites et ce tous les jours".

A la question de savoir si cette dépense n'aurait pas pu être évitée en allant chercher par exemple un plat dans un food-truck ou en le faisant livrer, le ministre répond :

"Oui on avait pensé à envoyer Larcher pour aller chercher les aliments mais vous savez nous avons réfléchi et nous avons décidé de nous en passer car un menu peut être empoisonné et les russes sont partout. Qui peut nous garantir qu'un jour Un Dimitri ne vas pas remplacer Abdel et empoisonner son kebab ? De plus, Emmanuel Macron s'agace assez vite et il a tendance à taper des pieds un peu comme Gabriel Attal quand il n'a pas ce qu'il veut et c'est très mauvais pour l'équilibre mental".

Devant la tâche ardue de modifier le règlement intérieur de la cantine, le gouvernement avait demandé à Mc Kinsey de voir comment modifier le règlement. Le cabinet américain a, pour la modique somme de 600 000 € fourni un rapport arrivant à la conclusion qu'on ne pouvait pas changer le règlement intérieur. En effet, Philibert le patron de la cantine depuis 1957 menace de révéler au grand public qui lui et Brigitte Macron utilise le même gel de rasage si on touche au règlement.

"C'était déjà là un échec cuisant" nous raconte Gérard Larcher une source anonyme. Mais le gouvernement s'acharne et demande à Mc Kinsey si le président doit préférer le kebab ou le steak frites pour ses repas à l'Élysée. C'est alors que le cabinet de conseils établi un nouveau rapport de 1300 pages et de 15 kilos pour 600 000 € de plus, et propose un idée originale : la création d'un menu hybride combinant les deux menus. Par exemple, de la viande utilisée pour le kebab mais avec des frites ou alors un steak préparé comme un kebab avec sauce au choix. Sitôt la conclusion du rapport connu, c'est un mars et ça repart la libération au palais présidentiel qui met en avant la grande compétence du cabinet.

Les chefs cuisiniers sont convoqués, il faudra établir un plat hybride comme l'a dit Mc Kinsey pour aider le président à conserver ses qualités intellectuelles.

Mc Kinsey s'est en outre proposé de faire la cuisine pour 10 000 € par jour si les équipes de l'Élysée souhaitaient avoir de l'aide pour la cuisine. Tous ces éléments surprennent le Sénat qui se pose une nouvelle question.

Est-il normal que Mc Kinsey propose de faire lui même la cuisine ?