La lutte contre le trafic de drogue s'intensifie à Marseille. Le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin a demandé aux dealers d'arrêter de faire du trafic de drogue. Parallèlement, on apprend que désormais il y a plus de points de drogue à Marseille que de bureaux de poste. Le ministre de l'intérieur propose une solution innovante qui changera la vie des habitants. Reportage.
Le ministre en déplacement dans la cité phocéenne a directement demandé aux dealers de la ville d'arrêter de vendre de la drogue. Pour appuyer son argumentation déjà forte, il a annoncé aux dealers que "la vente de drogue était une activité méchante et surtout, pas gentille". En plus, a t'il rajouté "c'est une activité illégale car vous ne reversez pas de TVA à l'État".
Au cours de sa balade, le ministre a également annoncé qu'il y avait plus de points de drogue que de bureaux de poste. Il a d'ailleurs été interpellé par une dame qui lui a fait part de ses difficultés à trouver des timbres et des enveloppes.
Lors d'une réunion avec l'UDM (Union des dealers marseillais) le syndicat des trafiquants de drogue a fait un pas vers le ministre. L'UDM s'est engagé à vendre également des timbres et des enveloppes pour faire face à la disparition des bureaux de poste. Mieux, le syndicat va étudier de nouvelles offres pour développer cette nouvelle activité. Par exemple, pour 1000 enveloppes achetées un gramme de cocaïne sera offert.
Le ministre a poussé l'UDM dans ses retranchements qui, sous la pression, a fait une concession supplémentaire. Dans un avenir très proche, l'activité relais colis sera également mise en place à Marseille. Ainsi, tata Simone pourra aller chercher son colis en toute sécurité chez le dealer le plus proche de chez elle.
Si le combat contre la drogue est loin d'être gagné, celui contre la disparition des bureaux de poste semble lui pouvoir se résoudre.