Il semble bien que les premières mesures économiques à l'encontre des produits français arrivent sous peu. Ce matin, dans un très long discours de 5 heures à la télévision turque, le président turc s'est plaint d'être "la tête de turc de Macron" et a développé les premières mesures de rétorsion économique envers la France.

Les turcs ont découvert ce matin que Recep Erdogan était un grand amateur de vin rouge mais aussi de pâté et de charcuteries, il a de plus annoncé qu'il renoncerait dorénavant à en consommer. La Turquie va interdire sur son sol l'exportation de charcuteries et de vin, des aliments qui sont très appréciés par la population locale.

Le gouvernement français a chiffré la perte pour le commerce extérieur qui pourrait s'élever pour l'année 2021 à 12,90 € environ, une somme importante pour les producteurs locaux.

 

Les turcs sont des têtes de turcs pour Macron

 

Au delà de l'aspect économique, c'est aussi sur le registre émotionnel que le président turc a voulu axer sa communication. "Je suis la tête de turc de Macron, tous les turcs sont des têtes de turcs pour Macron". Depuis ce matin en Turquie, les ventes de miroirs explosent et on remarque des vols de rétroviseurs en masse,  car les gens veulent savoir s'ils ont des têtes de turcs.

En France, le gouvernement par la voix de son porte-parole répond par l'affirmative : "on ne comprend pas très bien ce qu'à voulu dire Recep Erdogan, mais oui il est normal que les turcs aient des têtes de turcs puisqu'ils sont turcs".

Dans ce conflit, le président français pourrait répondre à ce boycott des produits français par un décret qui obligerait les vendeurs de kebabs à vendre désormais de l'andouillette et du pâté en croûte.

Les observateurs internationaux suivent de près ce conflit économico-alimentaire qui pourrait distraire faire la une de l'actualité.