Les chiffres sont formels. Dans ce pays, une partie de la population vit sous le seuil de pauvreté. La crise sanitaire n'aurait rien arrangé à l'affaire en mettant au chômage des millions de personnes supplémentaires. Le ministère du travail à travers la voix d'Elisabeth Borne propose aux français les plus pauvres de dealer pour s'en sortir. Reportage.

"Le trafic de drogue c'est tendance et c'est une activité en pleine expansion depuis des années et très rémunératrice" confirme le ministère.

En somme, le plan est le suivant : permettre aux français pauvres de se rapprocher du deal en leur trouvant un logement dans une zone de non droit cité et de leur mettre le pied à l'étrier pour qu'ils se lancent dans le commerce de la drogue l'entreprenariat.

 

Des fascicules pour bien dealer

 

Le ministère du travail va éditer des fascicules (que nous avons pu consulter) à destination des volontaires. Le fascicule détaillera tous les types de drogues, le prix moyen, les bons endroits où dealer, et comprendra une rubrique intitulée 'ce qu'il faut savoir'.

Dans cette partie le ministère édictera des conseils malins, notamment des astuces pour échapper aux incursions (éventuelles) de la police, mais aussi des éléments concrets pour augmenter son chiffre d'affaires.

 

Un métier comme un autre

 

Le trafiquant L'entrepreneur se verra attribuer un numéro siren et sera assujetti à l'impôt. Pour ce faire, plusieurs liasses Cerfa seront fournies et un conseiller unique URSSAF sera dédié.

Certains esprits mal tournés mettent en évidence la bonne démarche du ministère avec l'activité illégale proposée.

Une accusation sans fondement selon le ministère : "La société évolue et les usages aussi, aujourd'hui la drogue c'est tendance, ce serait un tord de se priver d'une telle opportunité. Je vais me faire un joint, vous en voulez un ?".