Ce samedi 12 septembre signe le grand retour des giles jaunes. Cette arrivée à Paris est redoutée, des magasins ont choisi de fermer pour prévenir toute casse. Si la police est sur les dents, le milieu hospitalier lui se réjouit de la future reprise de secteur des dons d'organes. Reportage.

Après une enquête fouillée dans de multiples services de l'APHP, plusieurs chefs de service nous font part de vives tensions dans le domaine du don d'organes.

"On ne trouve plus grand chose, c'est terrible". affirme le Pr Jasmin de l'hôpital Cochin en jouant avec un LBD sur son bureau.

Le confinement a été très dur pour l'activité du don d'organes, les manifestations ont été inexistantes comme les kits de prélèvement par LBD.

A l'Hôtel-Dieu même son de cloche, le Pr Valérie Derave se réjouit du retour des manifestations des gilets jaunes : "Enfin, ce n'est pas trop tôt, nous sommes en tensions de mains, pieds et yeux".

 

La police s'occupe directement des prélèvements

 

La Direction de l'APHP par la voix de Martin Hirsch pointe l'aspect pratique : Nous n'avons même pas besoin de réaliser de prélèvements, la police s'en occupe directement".

Du côté de la préfecture de police, le préfet Lallement est connu pour aimer le travail bien fait. Un temps courtisé par les américains, il a préféré rester au service de la population française, une véritable chance pour le pays.

La police aura donc le droit de tirer dans le tas d'utiliser des LBD nouvelle génération contre ces criminels qui rongent la société française. Les forces de l'ordre vont pouvoir se refaire la main après plusieurs mois de disette.

En effet, les derniers soubresauts à Dijon mais aussi sur les Champs-Elysées n'auront pas permis d'alimenter le secteur du don d'organes puisque les LBD n'ont pas été sortis. Cet oubli va désormais être réparé.