En matière de lutte contre le covid, aucun pays d'Europe n'a la même politique. Entre ceux qui ont décidé qu'ils n'en avaient plus rien à glander et ceux qui ont interdit les consommations debout car le virus vole à une attitude de 1,40 mètres, il est difficile de s'y retrouver. Mais malgré ça, la Lettonie innove et vient de créer le pass olfactif. Enquête.

Après le pass vaccinal, la Lettonie vient de créer le pass olfactif qui rentrera en vigueur dès le 1er février. Un nouveau pass qui sera encore plus restrictif que le précédent pass vaccinal car celui-ci exigera de se laver au moins une fois par mois. La nouvelle annoncée récemment par le gouvernement déclenche les foudres de la population.

Jusqu'à présent, le pass vaccinal empêchait d'aller travailler si non vacciné, mais aussi d'étudier, de fréquenter des commerces non  essentiels et des endroits inutiles comme les restaurants, bars, cinémas etc....

A partir du 1er février, il n'y aura plus de vaccination nécessaire pour les activités de la vie quotidienne par contre il faudra se laver au moins une fois par mois, une chose que déteste faire la population du pays.

 

Mise en place des contrôles olfactifs 

 

"Il y aura des contrôles et on ne pourra pas passer au travers, chaque entrée ou activité soumise au pass olfactif disposera d'un agent chargé de sentir l'usager. Si les effluves datent de plus d'un mois, l'accès sera interdit", prévient le gouvernement letton.

En pratique, le gouvernement défini plusieurs mesures pour le test olfactif. Les contrôles consisteront à renifler les aisselles de l'usager, ses pieds ou encore son slip en cas de doute. Si le résultat est concluant, le letton retrouvera sa vie d'avant et pourra se bourrer la gueule dans les bars jusqu'à plus soif.

Toutes les activités seront conditionnées à ce test olfactif, même pour emprunter les transports en commun. Pour les trains, ce sont les contrôleurs qui contrôleront les odeurs, pour les bus et autres taxis ce sera le chauffeur qui réalisera l'exercice, ce qui aura le mérite d'ajouter une nouvelle compétence à leurs CV.

 

Le virus n'aime pas quand c'est propre

 

C'est une nouvelle découverte scientifique, faite par le 'Jérôme Marty' local qui comme son homologue en France est un pilier de comptoir des plateaux TV lettons puisqu'il y es constamment fourré. "Oui, on a découvert que le virus n'aime pas trop la propreté, demander aux gens de se laver au moins une fois par mois pourrait mettre Omicron en échec et le faire disparaître à jamais".

Cependant une question nous a quand même intrigué. Comment fait on pour distinguer un letton non lavé de 28 jours et un letton non lavé de 35 jours. L'ambassade de France à Riga que nous avons joint par téléphone a répondu à cette épineuse question. "Oui vous savez, jusqu'à un mois ça va, on ne sent l'odeur qu'à 800 mètres environ, au delà d'un mois elle devient perceptible à plus de 10 kilomètres, c'est très net. Un spécialiste ou un salarié spécialement formé ne s'y trompera pas.

L'homme de la rue letton lui n'est pas vraiment heureux de cette nouvelle : Une équipe de télévision locale a réalisé un micro-trottoir que nous vous retranscrivons ici :

Antis, 67 ans. "Ce pays devient une vraie dictature, j'en ai marre de toutes ces mesures et que va t'on nous demander la prochaine fois, de nous couper les ongles ? Ils sont capables de tout".

Iveta, 31 ans. "Je préfère encore me vacciner une fois par semaine. Rien que d'imaginer mes factures d'eau, j'ai mal à la tête, pourvu qu'ils ne nous demandent pas de nous épiler en plus. Franchement, l'Autriche et l'Australie à côté de nous, c'est le paradis sur terre" souffle la jeune femme.

 

Les voisins de la Lettonie auraient demandé le pass olfactif

 

Une rumeur persistante en Lettonie affirme que ce serait ses voisins (Russie et Estonie en tête) qui se seraient plaints d'une odeur trop forte et ils auraient fait pression sur le gouvernement letton pour qu'il incite sa population à se laver plus souvent. A la frontière de ces pays, les tensions sont vives et des conflits armés seraient sur le point d'éclater en raison de ce problème d'odeurs.

A priori l'industrie pharmaceutique n'y serait pour rien et n'aurait jamais fait pression sur le pays. Interrogé sur cette question, Albert Bourla le patron de Pfizer a répondu en disant : "La lettonie, qu'est ce que c'est ?".